Larchey, 1865 : N’avoir rien à manger.
Tu bois et négliges ta besogne, Tu me fais danser devant le buffet.
Aubry, Chansons.
Nous faudra danser sans musique devant le buffet, aux heures des repas.
Chansons, Clermont, 1835.
Delvau, 1866 : v. n. N’avoir pas de quoi manger, — dans l’argot du peuple.
Rigaud, 1881 : N’avoir rien à se mettre sous la dent. — Pour égayer la situation on danse devant le buffet, comme David dansait devant l’arche.
Rossignol, 1901 : Ne rien avoir à manger.
France, 1907 : Jeûner par force, n’avoir rien à se mettre sous la dent.
Qu’on me nomme : alors plus de danses folles !
Adieu la bourrée et les farandoles !…
Ce sera bien fait !
On pourra, d’un air décent et sévère,
Danser seulement, quand je serai maire,
Devant le buffet !
(Daniel, Le Grelot)